Histoire de Sierck les Bains

Origine du nom

L'origine du nom de la ville serait lié à la présence d'une butte ou d'une élévation (en latin circum ou circulus) ou aurait été construit un château. Sierck apparaît dans les premiers textes sous la forme circum castelum. Ce promontoire naturel offrait un poste de surveillance idéal. Sierck apparaîtra pour la première fois dans l'histoire en 712 : un certain Thierry, religieux de Saint-Mathias de Trèves, relate que Pépin aurait alors fait don à une reine du château sis en ce lieu (source relevant de la légende). La première mention indiscutable de l'existence de Sierck date de 1036 : Adalbéron de Luxembourg, prévôt de la collégiale Saint-Paulin de Trèves, porte alors le titre de Seigneur de Sierck.

 

Sierck, les dates importantes

  • 1131 : siège du château par l'archevêque de Trèves
  • 1235 : Mathieu II et Catherine de Limbourg édifient une chapelle
  • 1238 : fondation du couvent de Marienfloss
  • 1242 : construction de l'église paroissiale
  • 1295 : Ferry III instaure une charte de franchise
  • 1394 : Charles II, duc de Lorraine, s'empare de Sierck
  • 1433 : fondation d'un hôpital par Marguerite de Bavière, veuve de Charles II
  • 1632 : les Suédois ravagent et pillent la ville
  • 1634 : l'armée de Louis XIII s'empare de la ville
  • 1643 : le duc d'Enghien (le Grand Condé) investit Sierck
  • 1661 : la ville et 30 villages environnants passent sous souveraineté française (traité de Vincennes)
  • 1673 : démolition du château par le prince de Condé
  • 1704 : restauration du château
  • 1705 : le maréchal de Villars encercle la ville avec 55 000 hommes pour arrêter le duc de Malborough cantonné au château de Manderen
  • 1734 : remise en état de défense du château
  • 1750 : naissance de la traditionnelle procession du gros cierge
  • 1814 : les Prussiens puis les Russes occupent la ville
  • 1866 : la ville rachète à l'état le château
  • 2005 : la ville rachète à M. Engelbert le parc côté plateau

D'après l'ouvrage "le Pays de Sierck" (1996 - Editions Gérard Klopp - texte de Sylvain Chimello)