Le couvent des Récollets

The Recollet Convent / Das Kloster des Recollet Mönche

« Les Récollets en quelques objets »

Le sceau des Récollets



La chaire à prêcher

Œuvre d’art de style baroque en chêne sculpté, la chaire porte la date de 1753. Elle est surmonté de l’ange du jugement dernier brandissant l’épée dans une main et tenant une trompette dans l’autre.
Elle est désormais très bien conservée au cœur de l’église sur le côté gauche de la nef lorsque l’on arrive vers l’autel.


« Les anciens parlent du collège des Récollets »

http://www.ancienssaintemariesierck.fr/

En 1925, Michel Grégoire livre dans Souvenirs d’un ancien du collège de Sierck, quelques expériences de sa scolarité dans ce grands établissement.

« J’avais 10 ans en 1863, et mes parents ayant décider de me faire entrer au collège, s’adressèrent à leurs fournisseurs habituels pour m’équiper ».



« Le jour de la rentrée, portant mon pupitre, je gravis le long et large escalier du collège, et prenant la première porte à gauche je pénétrais dans l’étude des externes. Quel remue-ménage ! quel tumulte ! On se disputait les places surtout celles près des fenêtres ».

« La première séance débuta par la demande de fournitures. Je rédigeai la mienne selon la formule consacrée. Je désire une main de papier blanc, une main de papier bleu, un cruchon d’encre, un paquet de plumes d’oie, un crayon et les livres nécessaires pour la classe préparatoire ».


Entrées du collège et de la chapelle

Exemple d'une classe

Photo de classe des 6° de l’année 1947-48

« Notre cour de récréation consistait dans le terrain en pente précédent l’entrée du collège et, selon la saison, on y jouait aux billes, à la balle, ou pelote, aux barres, à la cachette et l’on visait aussi ses querelles à coups de poings ».


Cour des minimes


Cour des moyens

« Les punitions étaient les suivantes :
- Pensums : consistant à écrire, en dehors des heures d’études ou de classes, des verbes, ou à copier plus ou moins de vers selon la faute.
- A la porte : l’élève était mis à la porte de sa classe ou de l’étude, et, quand passait un professeur, celui-ci lui tirait les oreilles ou lui donnait des claques.
- A la cloche : c’était la plus forte punition. L’élève était placé sous la cloche avant le défilé des professeurs et des élèves se rendant au réfectoire. Il était la risée de tous et, en passant, les professeurs lui tiraient les oreilles et les cheveux. Forcé de rester à cette place jusqu’à 4h du soir, il restait à jeun depuis 8h du matin jusqu’au gouter ».

« Chaque semaine les notes étaient publiées par le père Grosse dans le corridor en présence des élèves. Le maximum était 5 ».




« Pour en savoir plus »
ENGELBERT Jean, Sierck, histoire du château et de la ville des origines au XX° siècle
GAMBS Alphonse, Sierck, son collège